A Mbee débute une nouvelle phase importante du projet : la création de nouveaux transects visant à estimer la densité de bonobos. Ces derniers étant difficiles à observer visuellement, nous recourons à une méthode indirecte très utilisée chez les primates en nous basant sur l’observation des nids. Ceux-ci sont confectionnés quotidiennement par les bonobos. Connaissant leur nombre, la fréquence à laquelle ils sont produits et leur taux de décomposition, nous en extrapolerons ensuite une densité d'animaux.
Comme à Mbanzi quelques semaines plus tôt, notre équipe commence donc l'ouvrage, boussole et machettes en main. Le travail s’avère de longue haleine car la végétation reste très fermée: notre avancée se limite à quelques centaines de mètres par jour !
Phasme |
Il règne une atmosphère de quiétude à Mbee où il est agréable de se promener en rentrant de forêt. Chacun vaque lentement à ses affaires: les femmes tressent des nattes, récoltent le manioc, pilent fufu et pondu, préparent la chikwangue et autres mets. Les hommes palabrent au pied des orangers ou bien encore confectionnent des briques de terre pour ériger leur maison. Les enfants rient, chantent et jouent entre deux demi-journées d'école. Celle-ci est parfois interrompue par la pluie qui s'infiltre dans les bâtisses, obligeant professeurs et élèves à rentrer chez eux.
Mama Pauline cuit dur pain au four à bois |
L'un des bâtiments de l'école de Mbee |
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